Linux et l'AfterBurner040 (n° 111 - décembre 1996)
Linux dans les version 1.2.13pl10 et 2.0.1x fonctionnent sur
l'AfterBurner, mais il reste deux gros problèmes : le noyau ne
peut pas être chargé en FastRam (ne vous inquiétez pas trop, elle
est reconnue et utilisée ensuite par Linux) et le noyau n'arrive
pas à rebooter la carte.
Voyons maintenant ce qu'il faut pour arriver à booter Linux :
- 0, 4 ou 16 Mo de FastRam dans le slot SIMM du haut, sinon elle ne sera pas reconnue correctement (cela changera lorsque le bootstrap aura le test de détection de la mémoire propre à l'AfterBurner, ce qui ne saurait tarder),
- le programme de boot NE doit PAS être exécuté en FastRam ou lire le noyau en FastRam. Pour cela, vous devez enlever les bits 'Load to FastRam' et 'Malloc from FastRam' du header du programme de boot (avec le CPX File/Info par exemple),
- et enfin, vous devez forcer la lecture du noyau en ST-RAM. Pour cela utilisez l'option -s dans la ligne de commande du programme de boot.
Une fois ces précautions prises, Linux fonctionne très bien et surtout très vite par rapport à un Falcon normal : pas de problèmes avec les communications séries (plus de serial overrun), les disques durs IDE sont plus rapides, X-Windows est plus qu'utilisable (plus de keyboard overrun), et que dire des compilations si ce n'est que maintenant, la compilation du noyau est (presque) agréable.
En résumé, si vous voulez avoir un système agréable à utiliser en mode graphique et en développement et que votre budget ne vous permet pas d'acheter un Medusa, n'hésitez pas, l'AfterBurner est là.
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